Togo/FTF: la mafia qui fait main basse sur le football
|La résolution de la crise qui mine le football togolais depuis les événements survenus à Wangen en Allemagne lors du mondial 2006 a toujours du plomb dans l’aile. Le Comité intérimaire mis en place par la FIFA avec pour mission d’organiser un congrès électif sensé remettre de l’ordre dans la famille du football togolais est à la peine. En effet, à moins de trois mois de ce congrès prévu pour le 16 octobre prochain, les aspirants aux différents postes s’agitent déjà . Dans le lot, on retrouve presque ou tous ces noms dont l’évocation n’éveille chez les Togolais que de tristes et douloureux souvenirs. Gabriel Améyi, Winny Dogbatsè, Gnassingbé Rock, Avléssi Tata, Boukpessi Essoyaba, Espoir Assogbavi, tous ont commencé leurs acrobaties habituelles visant à corrompre les électeurs, majoritairement des présidents de ligues nationales, afin de se faire réélire coûte que coûte à la tête de la Fédération.
Le constat est qu’en dépit de l’enlisement progressif du sport roi et malgré les multiples tentatives menées par la FIFA pour mettre fin aux crises à répétition que traverse la FTF depuis déjà quatre ans, rien ne semble
ébranler l’orgueil de ces fossoyeurs du football, prêt à tout pour continuer par jouer les premiers rôles ; et ce malgré les limites criardes qu’on leur reconnaît dans ce domaine. Ces manœuvres sordides et préjudiciables à l’essor du football togolais prennent encore plus d’ampleur dans la perspective du prochain congrès.
Certains présidents de ligues rapportent que des émissaires du tristement célèbre Gabriel Améyi, du transhumant Dogbatsè et du traître Boukpéssi circulent clandestinement de ligue en ligue pour rallier les responsables de ces ligues à la cause de leurs mentors. A coups de billets de banques et de promesses à faire tourner la tête, les émissaires de ces candidats potentiels font croire aux corrompus responsables de ligues que seuls les personnalités dont-ils sont porteurs de message sont capables de sortir le football togolais de l’ornière. Poussant loin leur cynisme, ils ne s’empêchent de calomnier et de discréditer leurs adversaires. Même les nouvelles figures qui aspirent aux postes du bureau exécutif de la FTF n’en sont pas épargnées.
Et pourtant, de mémoire de l’histoire du football togolais, ces personnalités qui se font passer pour des messies ne sont que les principaux acteurs de la descente aux enfers du sport le plus adulé au Togo.
Il est donc fort à craindre que le prochain congrès électif de la FTF ne soit la réédition des précédents congrès, avec cette fois-ci un bureaux exécutif contrôlé par ces mafieux beaucoup plus préoccupés par leurs intérêts égoïstes.
Togo-inside reviendra individuellement sur ces mafieux et sur leur basses besognes.