Les vodou Ewé dans une ambiance pornographique du CST à Lomé
|Une bande de marcheurs professionnels du Togo sont sortis dans les rues de Lomé pour manifester contre la mort du compatriote Etienne Yakanou, un militant du parti ANC présumé auteurs des incendie du marché d’Adawlato. De rouge vêtus avec des foulards noirs bandant la tête, les manifestants se sont donnés en spectacle par des scènes pornographiques digne d’une séquence de striptease.
Ils étaient majoritairement constitués de prostituées des quartiers chauds de Lomé : Deckon, Bè, Akodessewa et Zoro Bar. Ce sont des filles sans moralité à la limite de la pudeur payées pour offrir des spectacles érotiques particulièrement infamants pour l’image de la femme togolaise. L’on se croirait dans les boîtes de nuit où, ces femmes « libres » se débarrassent de leurs vêtements au fur et à mesure de la danse pour finir dévêtue, voire nue. C’est triste pour les braves femmes togolaises dont l’image est encore écornée par les agissements bestiaux de quelques dizaines de prostituées recrutés par les leaders de l’opposition. Ces opposants ont encouragé le déshabillage sensuel des femmes, l’incitant, sur un ton menaçant, à retirer leurs vêtements au fur et à mesure que le cortège approchait un camp militaire. Zeus Ajavon, Jean Pierre Fabre et Claude Améganvi s’en sont bien régalés. Ils ont déboursé pour cela.
La grande tristesse dans cet érotisme est la malédiction que les manifestants ont attirée sur les formations politique de l’opposition et sur eux-mêmes. Des femmes nues avec des mamelons chargés de tonnes de bactéries des immondices de Bè ont côtoyé les fétiches, allant jusqu’à introduire les bouts de bois de vodou dans leurs crasseuses entrailles. Les prêtres vodou du Togo ont été fortement choqués et se concertent en ce moment pour déclencher un rituel d’apaisement des mânes des ancêtres.