Cinquantenaire d’Indépendance des pays africains: Faure Gnassingbé n’était pas au Bénin ; les dessous d’une absence remarquée

La république du Bénin a célébré la fête du cinquantenaire de son indépendance le 1er Août. Il y avait pour accompagner le président béninois Thomas Yayi Boni, dix chefs d’Etats venus du Burkina, du Mali, de la Centrafrique, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Equatoriale, du Congo, du Nigeria, du Gabon et du Sénégal. On pouvait remarquablement observer une absence, celle du président togolais, Faure Gnassingbé.
Cette absence est remarquable d’autant plus que le Togo est le voisin immédiat à l’ouest du Bénin. Aussi, il n’est pas un secret pour personne en Afrique de l’ouest, que Faure Gnassingbé et Yayi Boni sont d’excellents amis. Il paraît dès lors curieux que Faure ne se soit pas déplacé pour accompagner les béninois dans cette célébration.
Mais pour les esprits avertis, il n’est pas surprenant que Faure Gnassingbé ne s’y soit pas rendu. Quand on fait une analyse de la situation politique du Togo, rien n’est étonnant en ce qui concerne cette absence.

En effet, la célébration du cinquantenaire togolais est passée inaperçue dans la sous région. Les autorités togolaises, Faure en premier ont banalisé cet évènement historique de la vie du Togo, avec une piètre célébration. Il vous en souvient que

le jour du cinquantenaire, seul Faure, du haut de la tribune officielle construite pour l’occasion, avait suivi le simulacre de défilé. Aucun chef d’Etat étranger, aucune délégation venue de l’extérieur n’avait pris part au cinquantenaire togolais.
Est-il normal dans ces conditions, qu’un Président qui a bâclé, minimisé, relégué au second plan un évènement majeur, historique dans son pays, puisse s’afficher gaiement, sans vergogne à la tribune d’un autre Etat pour jubiler ?
En réalité, le pouvoir de Lomé ne veut pas se contredire ; Faure est un homme conséquent ; il ne voulait pas simplement tomber dans son propre piège. Qu’allait-il dire aux autres présidents qu’il n’a pas invité lors du cinquantenaire chez lui ? Devrait-il leur dire que c’est par manque d’infrastructures pour les accueillir ou c’est à cause des manifestations parallèles que son opposition avait planifiées ?
A moins que le pouvoir de Lomé veuille se rattraper par l’organisation d’une fête grandiose, la célébration du cinquantenaire couvrant toute l’année. Ce qui serait étonnant et à la limite ridicule.

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