Togo: escalade de violence au Frac, un gendarme agressé
|Après l’agression sauvage et barbare contre des journalistes lors d’une manifestation du Frac le 13 mars dernier, c’est le tour des agents de forces de l’ordre et de sécurité de faire l’expérience de l’animosité des leaders de l’opposition togolaise et de leurs militants . En effet, lors d’une veillée dite d’enterrement symbolique du régime de Faure Gnassingbé organisée par le Front républicain pour l’alternance et le changement (Frac) ce mercredi 23 mars aux alentours du siège de l’Ufc, un gendarme qui revenait de patrouille a été violemment agressé par des militants de l’Ufc, avec la bénédiction des leaders du Frac qui l’ont ensuite soumis à un interrogatoire musclé.
Ce gendarme répondant au nom de Mériga Mounirou (photo) n’a eu la vie sauve que grâce à l’arrivée sur les lieux de l’officier chargé de la sécurité de la veillée, le capitaine du détachement de la FOSEP, M.Anité.
Les badauds surexcités de l’Ufc ont voulu par tous les moyens empêcher ce dernier de porter secours au gendarme torturé, obligeant les forces de l’ordre à disperser la foule.
Les membres de l’état major du Frac dont Jean Pierre Fabre, Kofi Yamgnane et Lawson Partick, présents sur les lieux ont présidé personnellement la séance de torture du pauvre gendarme.On se rappelle que dans une déclaration datant du 22 mars, le Frac avait taxé de mensonger, le communiqué du ministre de la sécurité relatif au mot d’ordre de violence et de vandalisme auquel ont appelé les leaders du Frac lors de la marche du 20 mars.
Ils avaient laissé entendre que leurs manifestations étaient pacifiques et que les militants avaient été suffisamment sensibilisés sur la non violence.
Le communiqué du ministre était pourtant explicite et s’appuyait sur les déclarations publiques des leaders du Frac.
En participant personnellement à la torture d’un agent de forces de l’ordre, les leaders du Frac se laissent prendre en flagrant délit de mensonge. La preuve de leur complicité dans des actes de violences et de banditisme est ainsi établie.
Aussi,cette manifestation nocturne déguisée en veillée de prière avait-elle pour mobile caché de saboter l’économie. Il s’agissait de semer la panique en procédant à des casses et au pillage des boutiques, magasins et institutions bancaires pour ensuite en attribuer la responsabilité aux forces de l’ordre et de sécurité et aux partisans du pouvoir.