TOGO : quel regard porter sur l’opposition ?

Les Togolais viennent de renouveler leur confiance au Président sortant Faure Essozimna Gnassingbé, le 4 mars 2010. Cette victoire de Faure Gnassingbé avec 60,88% des voix sur ses adversaires est reconnue par l’ensemble de la communauté internationale. Cette dernière avait envoyée au Togo des observateurs pour superviser l’ensemble du processus qui devait conduire au scrutin du 04 mars. C’est ce qui explique l’afflux de messages de félicitation tous azimut sur Lomé II, au lendemain de la proclamation définitive de ces résultats par la cour constitutionnelle.
Mais comme partout, il existe au Togo de mauvais perdants, des gens qui ne savent pas écouter leur peuple.
Quelques heures avant l’annonce des résultats provisoires, nuitamment comme un malfrat qui veut se soustraire des lois régaliennes, Agbéyomé Kodjo, candidat à cette élection adressait sur le net ses félicitations à Fabre Jean-Pierre, qu’il avait deux semaines plus tôt refusé de soutenir pour la formation du Frac. Mais cela n’étonna personne au Togo, où on associe au nom Agbéyomé le pseudo de

« pute ». Tellement ce monsieur qui a occupé autrefois de hautes fonctions à savoir Ministre, Directeur Général du port, Président de l’Assemblée nationale, Premier Ministre, a déçu toutes les attentes de ses proches. Homme versatile, d’une frivolité légendaire, Agbéyomé Kodjo Mensah Gabriel est reconnu pour ses propos orduriers, vides et très souvent incohérents. On lui reconnaît aussi une capacité inouïe de nuisance et une propension à trahir ses amis, qu’il pousse malicieusement à des fautes graves.
Alors que seul Lomé commune avait achevé son dépouillement,Fabre, ragaillardi par la pseudo félicitation de Kodjo Agbéyomé, fait une déclaration à la presse pour annoncer sa victoire avec un score oscillant entre 75 et 85% de voix dans tous les bureaux de vote. Ils s’auto proclama de facto nouveau Président du Togo ; quel rêve !Voilà le début de la farce de l’opposition togolaise.
Entre perfidie, tergiversation, incongruité, amateurisme et incompétence, l’opposition togolaise après avoir été sanctionnée par son électorat traditionnel, s’illustre négativement aux yeux du monde en affichant sans pudeur, sa mauvaise foi, son refus de voir la réalité en face. Le Togo ne se limite pas à la capitale et à ses environs ; il couvre 56600 km2 et sa population est répartie sur l’ensemble du pays.
La conquête du pouvoir est une épreuve de longue allène; il faut vite se réveiller, faire un travail de fond et être sérieux. Il n’y a pas d’improvisation et de l’à-peu-près quand on postule pour la magistrature suprême d’un Etat.
La horde d’arrivistes, d’opportunistes que sont Yamgnane, Dahuku, Abi, Gogue achève de discréditer une opposition qui était chouchoutée jadis par la communauté internationale. Le monde découvre la vraie face de ces messieurs qui composent l’opposition au Togo. Que reprochent Fabre et compagnie à cette élection que le monde entier a salué et jugé libre, transparente, crédible et démocratique?
Des analystes de la vie politique togolaise avaient démontrés le manque de stratégie et la peur des urnes de l’opposition togolaise. Plusieurs observations dans ce sens avaient révélées les raisons cachées des interminables revendications de cette opposition. Le peuple togolais a compris le jeu de ces messieurs et les a sévèrement sanctionné le 4 mars 2010. Il suffit d’analyser les scores de l’opposition dans ses fiefs traditionnels pour s’en convaincre.
Qui sont ces hommes qui n’ont confiances en aucune institution de leur pays, en personne, même pas en la communauté internationale?
Le refus de leurs concitoyens à les accompagner dans leurs velléités prouve que le Togo a beaucoup progressé sous le premier quinquennat de Faure Essozimna Gnassingbé. Le 4 mars 2010 est un nouveau départ pour le rayonnement du Togo dans le monde, sous la présidence Gnassingbé Faure, un jeune économiste qui a de grandes ambitions pour son pays, le Togo.