Togo : Les USA confirment le blanchiment d’argent par des Libanais installés au Togo

La justice américaine est saisie par le Département d’Etat pour décider du sort d’un groupe de Libanais exerçant des activités criminelles sur le sol américain. Les activités illicites exercées par ces Libanais portent sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
C’est un réseau bien identifié ayant des ramifications en Afrique et en Asie. Les autorité americaines les accusent d’avoir aidé au blanchiment d’environ 500 millions de dollars US pour le Hezbollah, à partir des Etats Unis et d’Afrique.
Les cerveaux de ces groupes de malfaiteurs sont propriétaires de sociétés d’importation de véhicules d’occasion et des établissements financiers. Ces sociétés sont dans le collimateur de la justice américaine tout comme leurs responsables actuellement visés par la plainte du département d’Etat américain.
Trois Libanais installés au Togo figurent sur la liste des criminels transmis à la justice américaine par les autorités américaines. Il s’agit de Salhab Oussama Moshen,

Damen Wissam et Mehanna Houssam. Ces derniers sont connus des services de sécurité du Togo qui avait ordonné leur expulsion, suite à leur arrestation à la frontière ouest d’Aflao, en possession d’une importante somme d’argent dissimulée dans des caches de véhicules.
Dans un communiqué, M. Preet Bharara, Procureur de Manhattan, a précisé que l’argent soupçonné proviendrait du trafic de drogue ensuite viré depuis le Liban jusqu’aux Etats Unis, où il servait à acheter des voitures d’occasion. Ces voitures d’occasion sont vendues en Afrique de l’ouest principalement au Togo. L’argent récolté est ensuite envoyé au Liban par un système mafieux mis en place par le groupe terroriste libanais Hezbollah. En dernier ressort, l’argent est destiné au financement des attentats du Hezbollah.
Ces précisions du procureur de Manhattan donnent raison aux autorités en charge de la sécurité au Togo qui avaient interdit de séjour et décidé d’expulser les trois Libanais accusés d’activités illicites de nature à troubler l’ordre public et à porter atteinte à la sécurité nationale. C’était en aout 2010. Contre toute attente, le magistrat Adi Kpakpabia Essoziinam, un juge corrompu comme en trouve dans tous les coins du tribunal de Lomé, a tranché en faveur des Libanais sous le coup d’expulsion. Le magistrat Adi Kpakpabia Essoziinam a été appuyé par le corrompu Me Aquerebourou et un certain Babayara fortement soudoyés par le Hezbollah. Un officier au ministère de la sécurité s’est aussi investi pour aidé à obtenir l’invalidation de la décision d’expulsion de ces Libanais opérant au Togo pour le compte du réseau criminel Hezbollah. Les avocats Aquerebourou et Babayara ont sollicité l’aide de journalistes corrompus qu’ils ont d’ailleurs mis en contact avec les Libanais.
C’est ainsi qu’une rencontre a regroupé Lucien Messan , directeur du tabloïde togolais « Combat du Peule », Karlos Ketohwou du journal « L’Indépendant Express » et le libanais Salhab Oussama Moshen à l’Hotel Mercure Sarakawa de Lomé. De cette rencontre, il en est ressorti la mise en œuvre d’une campagne de victimisation du Libanais. Une somme de cinq millions CFA fut avancée aux deux journalistes à qui des consignes ont été donnés de s’acharner sur les colonels Titikpina Atcha, ministre de la sécurité d’alors et Massina des renseignements généraux.
Pendant plusieurs semaines, les grands titres des journaux appartenant à ces deux journalistes liges ont porté sur les deux colonels, sévèrement critiqués à tort. Pour cinq millions, les deux journalistes en mal de sensation ont plaidé la cause des criminels estimant que leur expulsion est un abus d’autorité de la part des autorités togolaises.

Les lourdes charges portées contre Salhab Oussama Moshen par la justice américaine reposent sur des faits criminels avérés notamment le transfert illicite de capitaux, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Les autorités togolaises avaient soupçonné l’exercice de ces activités illicites au Togo et indexé des Libanais dont Salhab Oussama Moshen qui a été appréhendé alors qu’il tentait de sortir frauduleusement l’équivalent de 700 millions CFA en plusieurs devises.

Le rebondissement de l’affaire, cette fois-ci aux Etats Unis, confirment le lien direct entre des Libanais installés au Togo et le groupe terroriste d’obédience chiite le Hézbollah.

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