Hillary Clinton à Lomé ; Wshington approuve la politique de Faure Gnassingbé
|La secrétaire d’Etat américain, Hillary Clinton sera en visite mardi au Togo dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail. Cette première visite de Mme Clinton à Lomé et la première d’un meme du gouvernement américain depuis l’avènement au pouvoir du Président Faure Gnassingbé sont le témoignage de l’état des bonnes relations bilatérales que les deux Etats ont toujours entretenues depuis l’indépendance du Togo. Mais il s’agit aussi et surtout de la consécration de près de sept (7) années de politique de redressement économique et de bonne gouvernance politique sociale caractérisée par la mise en oeuvre des réformes de tous genres et avec pour conséquences la place retrouvée du Togo sur l’échiquier international dont la dernière en date reste son élection comme membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu. Cette visite se situe également dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux Etats avec un probable échange sur les questions d’intérêt commun comme la lutte contre le trafic de drogue, le terrorisme et la piraterie maritime entre le président Faure Gnassingbé et la secrétaire d’Etat américain.
S’il y a un domaine où le partenariat entre le Togo et les Etats-Unis excelle le mieux, c’est bien entendu dans le domaine sécuritaire. Très engagés dans la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité, les Etats-Unis ont toujours
entretenus de très bonnes relations dans le domaine de la sécurité avec le Togo et pour cause : la situation géographique du Togo et son attrait économique, fait de ce pays, une nouvelle zone de transit de la drogue et autre stupéfiants pour les narcos trafiquants. Mieux, les autorités togolaises, grâce à leur détermination à combattre ces fléaux, détermination qui se traduit logiquement par l’efficacité des services de sécurités togolais dans cette lutte, fait du pays un partenaire privilégié dans la sous région ouest africaine. L’élaboration et l’adoption en septembre 2009 d’un Programme National Intégré de lutte contre la drogue et le crime, évalué à près de 14, 4 millions de dollars, couvrant la période 2009-2013 et articulé autour de cinq axes prioritaires qui vont du renforcement des structures de coordination et de répression à celui de la capacité de l’Etat dans ses actions de prévention des activités criminelles constitue parmi tant d’autres, l’un des nombreux efforts qui traduisent cette volonté politique des autorité togolaises à venir à bout de toute entreprise criminelle. Dans le concret, chiffres et exemples existent et parlent. En effet, pour la seule année 2011, les institutions de répression et de lutte ont saisi entre autres : 420 kg de cocaïne et 20 tonnes de médicaments contrefaits au Togo.
Très récemment, suite à la publication d’éléments d’information faisant état de l’implication de personnes de nationalité étrangère installées au Togo, les autorités togolaises n’ont pas hésité à émettre des mandats d’arrêts internationaux contre des personnes suspectées de se livrer à ces activités illicites.
En janvier 2009, un trafiquant colombien du nom de Solano Cortez Jorge a été arrêté puis extradé du Togo vers les Etats-Unis à la grande satisfaction des autorités américaine qui, à travers leur ambassade basée au Togo, avait promis la coordination de leur pays « dans tous processus visant à l’arrestation et au jugement de ceux qui se livrent à ce trafic ».
Pour quiconque connaît bien la diplomatie des Etats-Unis d’Amérique, c’est plus qu’une évidence, la visite au Togo d’un officiel américain de premier rang de la trempe d’Hillary Clinton à la tête d’une délégation de plus de 50 autres personnalités est loin d’un hasard. Si cette visite est un encouragement à l’endroit des autorités togolaises pour les efforts entrepris depuis plusieurs années pour la consolidation de la démocratie, elle constitue aussi un cinglant désaveux pour ceux qui passent leur temps à jeter le discrédit sur les autorités et à tout peindre en noir. Hillary Clinton n’est d’ailleurs pas passé par mille chemins pour rejeter la demande d’audience des responsables de l’opposition togolaise, les jugeant peu crédibles peu sérieux et irresponsables.